2016-11-25
La rentrée scolaire 2016 a été bien spéciale pour moi : ce n’était plus ma rentrée.
Même si je l’ai rarement fréquentée à temps plein, mon parcours des dix dernières années à l’Université Laval représente beaucoup pour moi. Je suis un fier diplômé de la Faculté des Sciences sociales, j’ai beaucoup appris en travaillant pour le journal Impact Campus et la librairie coopérative Zone et j’ai bénéficié d’incroyables opportunités comme étudiant grâce aux bourses des fondations C.D.-Howe et Jean-Charles-Bonenfant.
Aujourd’hui, après dix ans (presque jour pour jour) à l’université, j’ai officiellement reçu mon diplôme de maîtrise en science politique.
La réalisation de ce projet me remplit de fierté et de gratitude : j’ai eu la chance de grandir dans une famille qui valorise la culture et les études. Mes parents m’ont beaucoup encouragé à poursuivre et à chercher les opportunités de bourses et de stage.
De plus, ce fut un réel plaisir de travailler avec le département de science politique de l’Université Laval, qui encourage grandement ses étudiants à s’impliquer en dehors des cours. Ma collègue Joëlle et mon collègue (puis enseignant) Benjamin ont été une incroyable source de motivation.
J’ai aussi pu compter sur Marc André Bodet, un directeur très réceptif qui a commenté mes travaux avec pertinence, cohérence et clarté. Je ne dis pas que mon essai s’est écrit tout seul, mais grâce à son appui, je n’ai jamais eu le sentiment de ne jamais pouvoir le terminer.
Bien sûr, j’ai eu le privilège d’avoir un employeur accommodant qui soutient et reconnaît la formation de ses employés.
Et finalement, je dois beaucoup à Anne, qui a adapté son horaire au mien et a toléré plus d’une de mes soirées de réclusion avec Stata, et à Béatrice, dont les siestes m’ont fourni d’excellents moments de calme propices à l’écriture.
Mon premier projet, une fois ce programme terminé, a été de préparer une version publique de mon essai de maîtrise. Je le présente ici.
2016-05-30
Un événement est survenu hier. Les experts s’entendent pour dire qu’il s’agit de l’issue prévisible d’un processus bien compris. « Ça parait gros, mais au fond, c’est une conséquence qui avait été annoncée il y a longtemps », signale le ministre chargé du dossier. Selon une professeure d’université interrogée, c’est au sujet de négociations qui auront lieu l’an prochain que l’incertitude plane.
Un communiqué a été émis dont les grandes lignes sont résumées sous la forme d’une image intégrée à cet article.
La nouvelle a fait réagir les réseaux sociaux
Sur Twitter, les internautes ont fait sentir leur mécontentement. Voici à ce sujet trois gazouillis de gens qui ne sont pas liés au dossier et dont on ne connait pas le vrai nom.
@ChoseBine1 C'est inadmissible! Que font les élus?
@UnAutre Et pendant ce temps-là, on ne fait rien pour #AutreChose!!!
@Observateur Bravo à leur gestionnaire de communauté #sarcasme.
Sur Facebook, un montage photo à ce sujet a été partagé plus de 500 fois, selon un algorithme difficile à juger.
2016-05-19
Le carnet de Chris Dillow donne lieu à une intéressante conversation sur les correspondants politiques :
For one thing, they are redundant. All worthwhile issues could be as well or better covered by specialist reporters in other fields. For example, the junior doctors dispute could be covered by health or industrial relations correspondents; the local elections by local government reporters; the Brexit debate by economics, foreign or diplomatic reporters. And so on. The relative standings of the parties could be reported simply by comment-free reports on opinion polls or on Oddschecker’s election odds, in the same way that daily changes in the FTSE 100 are reported without comment.
Which poses the question: what do political correspondents add?
Chris Hanretty rétorque :
This is the Saint-Simonian approach to journalism, isn’t it? I think it’s a mistake to reduce politics to policy. In part, politics is about articulating conceptions of the good. It might be helpful to have someone around to tell us what political parties think that involves. You may believe that political correspondents perform that role poorly
or not at all. That doesn’t mean the role shouldn’t exist.
«Guano» aussi :
It is the prominence of political journalism that is the issue, because evidence and expert opinion is crowded out. If we are to hear about the spin that political parties put on an issue, that can be after we have heard an impartial discussion of the issue.
2016-05-01
Cet album ne révolutionne rien, mais propose une synthèse intéressante de kraut- (le beat motorik y occupe une place de choix) post- et math-rock.
Les échantillons de voix du début sont délaissés avant de devenir lassants. Je trouvais l’album seulement «sympa» jusqu’à Vile Vortices, ponctuée d’un solo de batterie, qui mène à un saxophone (inusité) anguleux et une excellente ambiance de guitares. Une très agréable trame sonore nocturne.
Henry Kissinger, The White House Years (1979)
L’homme se passe de présentation, tout comme celui qu’il a servi à la Maison Blanche. Cette lecture (1500 pages) durera encore plusieurs semaines, mais je sens que le mélange entre théorie, anecdotes et récits plus étoffés me gardera intéressé.
«By an historical joke, a materialist philosophy what has solved no country’s economic problems has spread because of its mora claims, while the West, professing an idealistic philosophy l, has bemused itself with economic and technical remedies largely irrelevant to the underlying political and spiritual problem.» (p. 69)
Fabien Cloutier, Trouve-toi une vie (2016)
Il se dégage de ce recueil une très grande impression de cohérence, comme si Fabien Cloutier avait en fait écrit un seul monologue puis l’avait découpé pour le livrer périodiquement. Une amusante excursion avec un auteur chez qui on devine un fort sens de la «décence ordinaire» (chère à Orwell). J’ai bien peur qu’il faille lire ce minuscule recueil de chroniques rapidement : les références à l’actualités, très nombreuses et peu appuyées par des notes, pourraient perdre de leur force avec le temps.
2016-04-06
C’est un cap non-négligeable : je viens de programmer la 366e Question du matin, qui devrait atterrir dans des dizaines de boîtes de courriel vendredi matin!
Après un an de rédaction, j’ai toujours autant de plaisir à dénicher des faits un peu obscurs pour vous aider à démarrer votre cerveau chaque matin. Merci à tous pour vos bons mots, vos idées, vos commentaires et votre enthousiasme!