2016-01-14
Le projet what3words a quadrillé le monde en carrés de 3 mètres et a assigné à chacun de ces carrés un code de trois mots (dans six langues).
Au moment d’écrire ces lignes (en attendant le bus à l’Université Laval), je suis dans le carré pantoise.obscurcir.passementer.
(via Marginal Revolution.)
2016-01-13
Quand je dis «probablement pas le même François Gagnon que celui auquel vous pensez», je ne le dis pas en vain.
Un jour, alors que je répondais au téléphone au travail, mon interlocuteur m’a demandé si j’étais le François Gagnon qui écrit dans le journal. Quand je lui ai répondu que non, il m’a dit «je me disais, aussi. Il a une meilleure voix.»
Lors d’une entrevue d’embauche, un employeur potentiel m’a interrogé sur des éléments particuliers de mon CV. Ceux-ci étaient incroyablement erronés et il a réalisé qu’il avait reçu deux candidatures de la part de François Gagnon. Pour la petite histoire, nous avons tous les deux été embauchés. Pour l’encore plus petite histoire, l’autre François Gagnon a reçu quatre uniformes à son nom et moi, aucun.
Voici donc une liste, en ordre approximatif du nombre de fois où on nous a confondus, de certains François Gagnon dont j’ai trouvé une trace en ligne :
Je reste ouvert à la fondation d’une confrérie. Si vous me cherchez, je serai en train de peaufiner l’ordre alphabétique de la liste des membres.
2016-01-09
Nicolas Guay, alias Le Machin à écrire :
— Ah, les Québécois sont tellement consensuels! C’est pas possible!
— Bin non.
— On n’aime donc pas la chicane.
— Qu’est-ce que tu racontes.
En tant que vrai Québécois, je suis d’accord.
2016-01-07
Il y a un temps pour chaque chose : aujourd’hui, une prise de position linguistique est de mise.
L’Oreille tendue, le carnet fort instructif de Benoît Melançon, note une saine compétition entre les deux néologismes intricide et divulgâcheur pour traduire le terme anglais spoiler. Saluons tout d’abord le dévouement de l’Office québécois de la langue française, qui tente de résoudre les manques linguistiques en proposant de nouveaux termes. Toutefois, il me semble avoir erré dans son appréciation du problème.
Le verbe anglais to spoil peut, dans sa forme transitive, signifier gâcher. Comme dans «Je ne veux pas gâcher la fête» et dans «attention de ne pas gâcher l’intrigue» (le péché dont on accuse les spoilers). «Gâcher l’intrigue» me semble une utilisation judicieuse, dans le sens de «compromettre la qualité de quelque chose».
Ainsi, je vous propose de traduire to spoil par «gâcher l’intrigue», no spoilers par «sans gâcher l’intrigue» et spoiler par «gâcheur» (tant pour la mention d’un élément-clé de l’intrigue que pour ceux qui la profèrent).
Dans le même ordre d’idées, le meilleur terme français pour parler de foodie ne serait-il pas gourmet?
Vous ne pourrez pas dire que 2016 ne commence pas en lion.
2016-01-06