↬ Puisque «tout est dans tout»

50 ans après la première présence des Beatles au Ed Sullivan Show plus tôt cette année, le magazine Billboard a publié un excellent article de Steve Greenberg sur les ahurissantes causes de l’arrivée de la Beatlemania aux États-Unis. Ma coïncidence préférée est que CBS avait préparé un reportage sur le phénomène au Royaume-Uni et en avait présenté un extrait le matin de la journée où il devait être diffusé :

But the full piece didn’t run that evening. Instead, everything came to a standstill with the news that President John F. Kennedy had been assassinated. […]

In the weeks after Kennedy’s death, Cronkite began to feel the weight of the nation’s collective lack of joy, with one heavy item following another on « CBS Evening News. » Finally, he decided it was time to air something fun to break things up, but when surveying the cultural landscape, there was nothing cheery to be found. Then, someone remembered the story that was supposed to air the day of the assassination, the one about kids in England going bonkers over a group of long-haired rock’n’rollers.

(D’ailleurs, le temps que les Britanniques aux cheveux longs débarquent à New York en février 1964, l’aéroport international avait été renommé en mémoire de John-F.-Kennedy).

Le Cronkite de cette citation, c’est bel et bien Walter Cronkite, le chef d’antenne de CBS qui a marqué la mémoire américaine en annonçant l’assassinat de Kennedy. Dix-sept ans plus tard, voici comment les amateurs de football ont appris une autre triste nouvelle :