Quand on lit l’article, on n’a plus besoin de lire le titre

La Presse, 6 octobre 2011 :

Justice Canada: un site web à près de 73 millions

[…]

Il s’agit de versement de salaires, d’achat de matériel (ordinateurs, routeurs, disques externes, etc.), de logiciels et de licences, de paiement de factures de cellulaires et BlackBerry, etc.

[…]

Dans un courriel adressé à La Presse, la porte-parole du Ministère explique ainsi l’importance de la somme dépensée: «L’information que vous avez reçue porte sur l’ensemble des dépenses en technologies de l’information engagées par Justice Canada depuis 1998, écrit Carole Saindon, conseillère principale. Ces dépenses comprennent, mais sans s’y limiter, tous les contrats de service et tout le matériel informatique pour l’administration centrale et tous les bureaux régionaux.»

On dirait que l’objectif, cette journée-là, était de sortir un maximum de chiffres de demandes d’accès à l’information, même si les interprétations sont différentes ou que l’analyse est superficielle. Dans cas-ci, peut-être que la personne affectée au traitement de la demande a interprété de façon très large la phrase «toutes les dépenses liées au site web», ce qui n’est pas très judicieux.

Toutefois, on voyage à la limite de la malhonnêteté quand on désigne ‘toutes les dépenses en T.I. d’un ministère fédéral pour plus de 10 ans’ par le titre ‘un site Web’.