Les droits de propriété et nous
2010-02-04Je ne bois pas beaucoup de café. Mais mes parents m’ont acheté un joli kit de tasses des Beatles, et au bureau, nous avons une machine à espressos.
Mon patron fait part sur son blogue d’une intéressante discussion que nous avons eu en analysant la différence entre biens communs et biens privés, à une échelle très réduite : En gros, les tasses du bureau (qui appartiennent à tous, et dont la responsabilité incombe à tout le monde, donc à personne) sont toujours sales, et celles qui m’appartiennent mais que je prête à mes collègues (moyennant lavage et restitution) restent propres.
La propriété publique d’Impact Campus est toujours sale. Parce que ceux qui l’utilisent se déresponsabilisent de cette saleté. La propriété privée, prêtée à qui le demande, est toujours propre, parce que les gens assument les actes qu’ils posent en tant qu’individus et respectent la propriété privée d’autrui.
Le café à Impact Campus est un système à deux vitesses, et c’est le système privé qui brille par son efficacité.
La réflexion est intéressante, et Joëlle me fait dire que c’est là la critique qu’Aristote faisait de la République de Platon. Sur ce, je retourne à ma relecture de Politique.
(AJOUT : Le lecteur «Jack in the box» me rappelle le terme approprié : The tragedy of the commons. Merci Jack!)